SOREL nous vrille l'émotion dans sa quête torturée de la mélodie ultime, la voix arrachée à l'étreinte puissante de la nostalgie douloureuse:

"Sorel: vingt cinq ans et un répertoire désespérant. Sa voix par moment à la limite de la brisure, les tonalités éructées d'une gorge étreinte, à la recherche d'une mélodie de l'absolu, il se raconte avec l'expérience d'un homme qui aime les femmes et y puise son inspiration, voire son énergie.
Trois chansons à écouter ( lien direct ci-dessous, vers vitaminic), attentivement. Des accents d'enfance non effacée ajoutent à la fragilité de cette maturité acquise par la souffrance... mais quelle souffrance? Sorel devra nous en chanter encore bien d'autres, de sa voix parfois surprenante, soudainement incongrue, arrachée, expulsée, de ses combats en forces lentes qui finissent par habiter son émotion."

Son nom sonne comme du Stendhal mais ce n'est
pourtant pas à la littérature classique que s'attaque
le jeune chanteur Sorel...

Il ne revendique rien sinon "fournir aux gens une ration d'images et d'émotions par les paroles et la musique". Sorel connait dès à présent des semaines du genre chargé..Il propose en concert son ambivalence et sa voix digne d'un Polnareff électrique. Sorel crée ses mélodies romantiques et douces…
Ses propres harmonies, celles qui viennent charmer l’oreille et l’esprit…

Près de 300 spectateurs ont répondu présent à
cette première dans l'espoir de voir renouveler cette
expérience concluante...

L'enjeu de la soirée? Une semaine au studio Label Sphère. Seize groupe se sont disputé le premier prix.Sorel le lauréat de ce tremplin, chanteur au style "Robert Plant "(Led Zepellin) version Ado semblerait se destiner à une longue carrière. Il aura à lui seul conquis le jury d'honneur et empocher par la même occasion le premier prix. La bonne synthèse !

Parisien de naissance, Sorel (un pseudo hommage à Stendhal ?) est un enfant des villes tombé dans la musique. Au clavier qu'il découvre très tôt, succède la guitare.

Un premier groupe, puis un second et avec lui s'enchaînent les premiers concerts, les premières galères aussi. Compositeur et auteur, Sorel quitte alors la France pour le Maroc, histoire de vivre sa musique, histoire d'en vivre aussi…
Mais l'exil ne peut être une fin en soi. De retour en France, Sorel se remet au travail. Il écrit, compose, une véritable boulimie qui donne naissance à de petites perles. "Ma bombe", troisième morceau de cet album éponyme date de cette période...

Mais pour le jeune musicien la route n'est pas cette grande ligne droite qui mène au succès. Son chemin est fait d'expériences parfois douloureuses mais qui ne font que le conforter dans sa vocation.
Puis, au hasard du voyage, Sorel fait une rencontre déterminante, celle d'Eric Clapot. Une amitié voit le jour, une complicité également. L'univers de Sorel et la sensibilité d'Eric se confondent et inversement.
L'aventure prend un nouveau sens, un autre départ. Les compositions d'hier renaissent, de nouvelles voient le jour. Autour des deux hommes, la machine se met en route. Un groupe de musiciens se met en place.
De ce travail en commun est né un album éponyme, fort de sept morceaux, qui vous plonge dans un univers romantique. Pouvait-il en être autrement avec un nom comme le sien ? Un album duquel se dégage une ambiance que l'on doit notamment à une orchestration soignée. Une ambiance qui fonctionne du premier au dernier titre.

Mais Julien Sorel ce n'est pas qu'un héros de roman. C'est avant tout une voix. Une voix dont les accents ne sont pas sans rappeler ceux d'un Obispo, d'un Calogero voire d'un Bruel. Une voix mais aussi une gueule, celle d'un ange… Le presque trentenaire a tout pour plaire.
Car le bougre de Sorel possède aussi une plume incontestable. Celle-là même qui fait qu'un refrain vous trotte dans la tête du petit matin jusqu'au soir. "Ma Bombe" et son "Je t'aime encore, quelquefois je crois…" en sont l'exemple chanté.

Loin d'être "le chant du cygne" cet album éponyme devrait propulser le "pauvre petit fils du ciel" vers un destin plus glorieux. Il le mérite amplement. "L'adieu", "Je flanche", "Ma Bombe" ou encore "Elle jette sa couronne" sont des tubes en puissance.
Un artiste à suivre et dont le nom, s'il ne vous dit rien aujourd'hui, devrait demain vous sembler aussi familier qu'un Florent Pagny.

L'énergie des guitares, le délire musclé des batteries et une voix souvent cassée, toujours émouvante. Hier soir , la place du 23 août était plutôt romantique. Le parti pris de laisser s'exprimer le jeune Sorel.

Eclats de décibels, rythmes décapants...La soirée fut rock'n'roll. Mais rien à voir avec Johnny faisant son Stade de France. Lui fêtait ses 60 ans. Sorel qui se produisait hier sur scène a seulement le quart de siècle mais déjà des groupies. Etonnement franchement positif pour ce jeune artiste venu de Lyon qu sans prendre le contre-pied du "rock béton" livre un produit façon "rock cocon". Mélodie et swing avait droit de cité. Ultime précision, cet artiste était venu dans le cadre du festival de la création dont l'ADATE est à l'origine. Histoire de prouver que l'on peut faire exploser des talents.

Si vous aimez les belles chansons romantiques, reposant sur une mélodie ample et des orchestrations soignées, il est urgent de jeter une oreille sur ce jeune chanteur visiblement inspiré.

Sorel a tout pour vite devenir un grand : une voix poignante (qui n’est pas sans évoquer celle d’un Obispo), des textes de toute beauté, un sens de la composition évident et un talent d’arrangeur consommé. Retenez ce nom de héros stendhalien, on n’a vraiment pas fini d’en entendre parler : demain, les grandes maisons de disques vont se l'arracher.

Cette semaine fût faste pour nous et ce grâce à Radio Scoop. Non content d’avoir blindé le Transbordeur ce mercredi avec la Kids Scoop Party, Radio Scoop récidivait avec le Pato show puisqu’il investissait une fois de plus Le République

Vendredi : La dernière de la semaine …Comme tête d’affiche Patrick Fiori qui draina un maximum de fans !!! Moins de fans, mais certainement pas moins de succès pour celui qui fit tilter le standard de Radio Scoop : SOREL. Nous l’avions découvert lors de L’adieu, 2eme opus du collectif ricochets. Etoile montante de la scène lyonnaise, Sorel interpréta avec toute sa simplicité et sa sympathie le single ma "bombe".